14 June 2025
#Actualité #Environnement #Sports

Naomi Akakpo  pour 2028 arbres chaque année jusqu’aux JO Los Angeles 2028 

Spécialiste du 100 mètres haies et porte-drapeau du Togo pour les Jeux olympiques de Paris 2024, Naomi Akakpo prévoit de planter 2028 arbres par an jusqu’aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.

Elle a initié la création de la forêt Naomi Akakpo au Lycée de Démé dans la ville de Tsévié, le 5 juin 2025, en marge de la Journée mondiale de l’environnement. À cette occasion, Naomi a rassemblé des élèves pour les sensibiliser avant de planter des arbres avec eux.

 « Pour moi, il était vraiment indispensable de sensibiliser les jeunes à l’importance du reboisement, de planter des arbres, de combattre la désertification. C’est un sujet qui nous concerne tous », a affirmé Naomi Akakpo. 

Consciente des effets de la désertification sur les terres togolaises, l’athlète se dit préoccupée par les données préoccupantes. 

« Nous avons atteint un stade où la désertification affecte énormément nos terres, les rendant beaucoup dégradées. Dans le monde, l’équivalent de quatre terrains de football se dégrade chaque seconde. C’est énorme. » 

Elle insiste également sur l’importance d’éduquer dès le plus jeune âge pour inculquer des habitudes durables.  « Si dès le plus jeune âge, nous leur transmettons les bonnes pratiques, cela peut avoir des conséquences positives sur notre avenir », a souligné Naomi.

Une forêt qui éduque et qui vit

Pour Naomi Akakpo, l’essentiel n’est pas uniquement de planter, mais surtout d’assurer la survie des arbres. Elle se dit rassurée de voir les élèves et leurs enseignants s’engager à entretenir durablement les jeunes plants .

« Planter des arbres est simple, mais le plus difficile est de les entretenir pour qu’ils survivent. (…) Je suis pleinement ravie à l’idée qu’ici, dans quelques années, la forêt Naomi Akakpo pourra prospérer. » 

En ce sens, l’ONG APEVIA organisera des ateliers pédagogiques et des activités sportives tout au long de l’année pour ancrer les gestes acquis ce 5 juin dans la durée.

Une réponse sportive à une urgence silencieuse

Chaque seconde, la planète perd l’équivalent de quatre terrains de football à cause de la dégradation des terres. Déjà, 40 % des sols mondiaux sont considérés comme dégradés. Devant cette urgence, Sport4Land cherche à mobiliser les forces sportives pour en faire des leviers de transformation environnementale. Dans une ambiance amicale mais déterminée, les jeunes ont d’abord couru symboliquement autour de l’établissement. Engagée et inspirée, Naomi Akakpo a mené cette course solidaire aux côtés de 200 jeunes élèves réunis pour défendre la restauration des terres dégradées et la protection de l’environnement.

Cet événement s’inscrit également dans la campagne Sport4Land, visant à faire du sport un catalyseur d’engagement environnemental. La campagne repose sur trois axes : planter, éduquer et mobiliser. Chaque arbre planté devient un symbole de résistance à la dégradation des sols et un investissement pour l’avenir. « C’est un objectif quotidien pour moi. Lier mon sport à ces actions environnementales est crucial. Cela me rappelle pourquoi je m’entraîne si durement chaque jour et pourquoi je veux sensibiliser les gens », a conclu Naomi Akakpo.

À Tsévié, le mouvement est lancé. Courir pour la terre.