ODD : Le roi du Maroc, Mohammed VI élu « Meilleur Président Africain 2022 »
Le cabinet Améthyste Conseil a dévoilé ce vendredi 16 décembre 2022, les résultats de la 1ère édition du prix du «Meilleur Président africain et du leadership politique aligné avec le développement durable».
7 présidents africains étaient en lice pour ce prix. Il s’agit de Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud, Nana Akufo-Addo du Ghana, Muhammadu Buhari du Nigeria, le roi Mohammed VI du Maroc, Paul Kagame du Rwanda, Allassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Macky Sall du Sénégal.
Parmi eux, c’est le roi du Maroc, Mohammed VI, qui a été élu comme lauréat pour l’année 2022. Monarque du Royaume chérifien depuis 1999, le Roi Mohammed VI s’est en effet démarqué par ses nombreuses réalisations en faveur du développement de son pays et du bien-être de la population marocaine. En signe de reconnaissance, il lui sera décerné un symbole de pouvoir de la cour royale du Bénin, une œuvre africaine d’une valeur inestimable.
En dehors du roi marocain, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, a été également élu. Il lui sera décerné le « Prix de la croissance économique forte et durable ». Une reconnaissance pour ses efforts en vue de construire une économie ivoirienne forte et résiliente face à la crise de la Covid-19 et le fort taux de croissance du pays sur plusieurs années consécutives.
Le Prix du Meilleur Président africain est une initiative d’Améthyste Conseil, une structure de conseil dans le domaine du développement durable basée en France. Ce prix récompense un Président africain en exercice sur la base de cinq critères alignés avec le développement durable. Sa vision est d’impulser une dynamique originale qui voit participer à travers des votes, un réseau de la société civile africaine et la notation d’experts du développement durable en Afrique.
Aïcha YATABARY, fondatrice d’Améthyste Conseil et initiatrice de l’événement, expliquait précédemment sur TV5MONDE, que « Récompenser un mode de gouvernance qui prend en compte aussi bien la croissance économique que les politiques sociales et la protection de l’environnement nous a paru être une urgence face aux exigences des peuples africains concernant leurs leaders, mais aussi à celles des partenaires au niveau sous-régional, régional et international.»
« Aussi, l’impérieuse exigence de souveraineté des peuples africains entraîne la nécessité de prise en compte de la capacité des pays africains à limiter au mieux leur recours à l’aide publique au développement et aux prêts de certains partenaires, ce qui nécessite tout de même une vision éclairée et un environnement stable pour le déploiement de politiques », a-t-elle précisé.