Garantir l’accès à l’eau potable à toute la population Togolaise à l’horizon 2030 est un défi que le gouvernement togolais compte relever. Pour atteindre cet objectif, dans la région de la Kara, des travaux de construction d’une nouvelle station de traitement d’eau y ont été lancés en octobre 2022 pour un coût global estimé à 3 millions d’euros.

Spécifiquement, selon les explications du Directeur des Travaux du groupement CHIALI Services, NYANIEN Yao Thomas, les travaux consistent en « (…) la construction d’un aérateur, d’une station de traitement d’eau de 420 mètres cube par heure et la construction d’un réservoir qui va contenir les eaux traitées pour leur acheminement vers les villes. Pour l’acheminement de ces eaux, nous avons la pose de 1 km de tuyau à Kouméa et ensuite, 10 km pour renforcer la distribution d’eau à Kara. A ce jour, nous pouvons estimer le taux global d’exécution pour l’ensemble du projet à environ 90% »,

Cette nouvelle unité de traitement de l’eau est tirée par le barrage de la Kozah. Elle permettra de doubler les capacités de production actuelles en s’ajoutant à l’ancienne unité, construite depuis 1978. Cette dernière permettait jusqu’à lors de desservir les ménages dans les préfectures de la Kozah, de la Binah et de Doufelgou, situés dans la la région de la Kara, mais est devenue insuffisante en raison de la démographie et de la demande en hausse.

D’après les explications de NOTO-KADOU-KAZA Tchani-Atana, Directeur d’exploitation Nord de la Société Togolaise des Eaux (TdE) à nos confrères d’AfreePress, « On était à 7 500 mètres cube par jour avec l’ancienne chaîne. Aujourd’hui, la nouvelle va nous apporter 8 000 mètres cube par jour. Ce qui va passer autour de 15 500 mètres cube par jour. En termes d’impact sur la population, ce dédoublement de l’unité de traitement permettra la disponibilité de l’eau potable 24 heures sur 24 et une bonne pression même aux points les plus élevés ».

D’après le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise, initiateur des travaux, l’état d’avancement laisse présager une réception provisoire déjà début 2023. Et « Selon les échanges avec l’entreprise en charge de l’exécution des travaux, la réception sera faite en fin janvier 2023 avec son opérationnalisation immédiate (…) », a précisé M. NOTO-KADOU-KAZA Tchani-Atana.