L’Agence nationale pour le volontariat pourrait connaître une nouvelle mutation assez prochainement. En effet, d’après le gouvernement, au regard de l’impact significatif que ce programme a sur la jeunesse en quête d’insertion socioprofessionnelle, il serait de bon ton de l’institutionnaliser. L’objectif étant d’amplifier son impact.

D’après le ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-d’Ameida, invitée sur la TVT, le programme du volontariat au Togo“a tenu toutes ses promesses”. Raison pour laquelle, a-t-elle indiqué, “nous envisageons d’institutionnaliser ce programme ».

Mis en service en 2011 sous le nom de Programme de Volontariat National (PROVONAT),  puis muté en agence en 2015, le volontariat a permis d’enrôler plus de 50 000 personnes à ce jour, dont plus de 50% de femmes et collabore avec plus 600 structures sur le territoire. L’initiative est déclinée en plusieurs programmes, notamment le Volontariat d’engagement citoyen,  le Volontariat de compétence,  le Volontariat senior et le Volontariat international).

D’après les explications du ministre, “Le volontariat ne remplace pas l’emploi ou n’a pas pour vocation d’être un emploi durable. C’est un engagement sur une durée déterminée à apporter sa contribution au développement de son pays et le pays vous le rend bien. Il vous donne des valeurs, vous inculque des savoirs et vous aide à vous repositionner dans votre environnement socio-économique”.