2 November 2024
#Actualité #Société

Togo : Un projet de partouze finit dans les mailles de la police

La dépravation des mœurs a le vent en poupe au Togo. Mais c’est sans compter la volonté des autorités d’éviter cette gangrène de la société portée par la jeunesse en particulier. Après la mise sous verrous, début juin du présumé homosexuel togolais prénommé « Bobo Périta », c’est sur un groupe de jeunes organisant une partouze (ndlr : relations sexuelles en groupes) que la Police Nationale vient de mettre la main.

Dans un communiqué en date du 13 juin 2023 sur sa page Facebook, elle indique que le projet en question est porté par des individus appartenant « à un réseau de proxénétisme qui opère dans la ville de Lomé et ses environs» et composé « des nommés: Marius Q., âgé de 24 ans,  Odile B., âgée de 23 ans, Ryina J., âgée de 18 ans ; tous de nationalité togolaise.» 

L’organisation d’événements à connotation sexuelle avec à la clé des affiches ou posters suggestifs diffusés sur les réseaux sociaux est devenue monnaie courante. Et le réseau que la Police vient de démanteler, s’apprêtait à organiser  le « 09 juin 2023, (…) une soirée dénommée « SPÉCIALE PARTOUZE PARTY » dans une villa sise à AGOE (ndlr : périphérie de Lomé). Ladite soirée devrait regrouper des femmes et des hommes pour des relations sexuelles ».

C’est en suivant la piste de l’annonce « illustrée par des images obscènes qui portent atteinte à nos mœurs », partagée sur les réseaux sociaux, que la Police a pu identifier le 08 juin 2023, les mis en cause qui d’après la Police, organisent périodiquement ces genres d’événements. « Le nommé Marius possède un répertoire assez fourni de jeunes filles travailleuses de sexe. Elles sont mises à la disposition des hommes qui louent leurs services contre une certaine somme. Somme sur laquelle le nommé Marius perçoit 20%.», précise la Police nationale.

Si la recherche de gain facile ou la satisfaction de certaines pulsions est l’une des raisons qui engendrent de telles dérives, l’organisation de ces événements à caractère sexuel est quant à elle punie par le code pénal togolais.

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