6 May 2024
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Togo : Les outrages aux emblèmes de la Patrie seront punis !

Pour le Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République, les emblèmes de la République, notamment le drapeau, la montée des couleurs, la devise ou encore l’exécution de l’hymne national sont sacrés. Ainsi, leur respect doit être le lot de chaque citoyen.  Et ceci, pas seulement à l’école.

Ainsi, dans un communiqué en date du 13 décembre 2022, le ministère indique que « Il nous a été donné de constater que l’exécution de l’hymne national ainsi que l’observation du protocole entourant la cérémonie de la montée des couleurs ne sont plus faites dans les règles de l’art.

Cette pratique peu orthodoxe et non patriotique, souvent observée au cours de certains regroupements ou événements à caractère culturel est contraire aux normes en vigueur en la matière. Les emblèmes nationaux, à savoir l’hymne national, le drapeau, la devise nationale, les armoiries et le sceau de l’Etat sont des textes et symboles qui représentent le Togo et traduisent ses aspirations profondes. Ces symboles et textes font l’objet d’une consécration par la constitution togolaise en ses articles 2 et 3. »

Face à ce constat, le ministre en charge des droits de l’homme et de la formation à la citoyenneté au Togo « rappelle au public et aux différents organisateurs de regroupements et d’événements que les emblèmes nationaux font l’objet d’une protection par les lois en vigueur. Les outrages à leur endroit sont punis par les articles 490, 491 et 492 du nouveau code pénal togolais. Le cérémonial entourant leur exécution ainsi que leur utilisation est encadré par la loi. »

« La montée des couleurs, l’exécution de l’hymne et de la devise nationale doivent se faire dans l’ordre et la discipline, en position debout, les bras le long du corps et la tête haute. Une telle posture rappelle le respect et la dévotion que nous vouons à notre Patrie, à ses martyrs et à notre indépendance.

Tout contrevenant à ces dispositions s’expose à la rigueur de la loi. Le Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République vous exhorte au respect scrupuleux desdites dispositions. », conclut le communiqué signé du ministre Dr. Christian TRIMUA